Les prix de l'immobilier ancien en hausse au premier trimestre 2022

Les prix des logements anciens sont de nouveau en hausse, notamment en province. Ils ont progressé de 7,3 % sur un an, selon l'indice Notaires-Insee.

Parquet, moulures, cheminée, hauteur sous plafond… le cachet de l'ancien semble toujours faire son petit effet auprès des futurs propriétaires français. Résultat : les prix de l'immobilier ancien ont poursuivi leur hausse au premier trimestre, en grimpant de 7,3 % sur un an, selon l'indice Notaires-Insee, publié ce mardi 31 mai. Cette hausse est toujours portée par les maisons, dont les prix augmentent plus vite que les appartements, et par la province, bien plus dynamique que l'Île-de-France.

Selon le communiqué du Conseil supérieur du notariat, au premier trimestre 2022, la hausse des prix des logements anciens en France (hors Mayotte) se poursuit, avec +1,5 % par rapport au quatrième trimestre 2021 (données provisoires corrigées des variations saisonnières), après +1,6 % et +2,1 % aux trimestres précédents. Sur un an, la hausse des prix se poursuit : +7,3 %, après +7,1 % et +7,5 %. Depuis le quatrième trimestre 2020, la hausse est plus marquée pour les maisons (+9,2 % en un an au premier trimestre 2022) que pour les appartements (+4,7 %).

Hausse de 10 % en un an des prix des maisons en province

Au premier trimestre 2022, les prix des logements anciens en province augmentent de +1,8 %, après +2,3 % au quatrième trimestre 2021 et +2,4 % au troisième trimestre. Sur un an, les prix accélèrent de nouveau : +9,3 % entre le premier trimestre 2021 et le premier trimestre 2022, après +9 % et +8,9 %. Depuis le début de l’année 2021, la hausse des prix des maisons en province (+10 % sur un an au premier trimestre 2022) est plus forte que celle des appartements (+7,8 %), ce qui ne s’était pas produit en 2019 et 2020. Le nombre de transactions annuelles se stabilise fin mars 2022, avec 1.175.000 transactions réalisées au cours des douze derniers mois, contre 1.177.000 fin décembre 2021. Si l’on rapporte ce nombre de transactions au stock de logements disponibles, qui augmente d’environ 1 % par an, la proportion de ventes dépasse, depuis 2019, le niveau élevé observé au début des années 2000.

Source : capital.fr
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